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Les 6 conférences « Penser l’après …ensemble! » désormais disponibles en ligne

Penser l’après…ensemble !

Reprendre le travail, mais comment ? Plus comme avant…Retour aux habitudes…Accepter l’incertitude…quel accueil pour les équipes, les enfants et leur famille ?

Les 6 conférences interactives sont maintenant disponibles avec les documents associés.

Les conférences ont obtenu un financement de la CPNEF

Chaque webinaire est composé d’un propos introductif de 30 minutes environ et de réponses à des questions des participants via le Tchat.

La première rencontre  a eu lieu lundi 4 mai  : Laurent Bachlerprofesseur de philosophie à Chambéry et membre du collège de la revue Spirale nous a parlé d’incertitude, d’intuition, de l’illusion de la maîtrise, de liens, de collectifs mais aussi d’éducation ..  et même de rencontres amoureuses !

Télécharger le document associé à la première conférence

Ensuite Pierre Delion , (mercredi 6 mai) – psychiatre, professeur émérite de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’université de Lille-II, psychanalyste, s’est penché sur les conditions institutionnelles de la reprise face à la pression médiatique : « Faisons confiance aux professionnels et à leurs capacités d’auto-organisation », prendre soin des équipes pour accueillir les enfants, quels mots pour accueillir un jeune enfant après ce temps de confinement.

Télécharger le document associé à la seconde conférence

 (jeudi 7 mai) Marcel Sanguet, psychologue clinicien, psychanalyste, il exerce à Chambéry au sein d’un CHS ainsi qu’en pratique privée et auteur aux éditions Eres. Il nous a parlé de l’accueil des familles,  Quelle est  sa vision du confinement pour les familles ? Comment reconstruire le lien de confiance ? Quelles paroles ? Quelle posture ?

Télécharger le document associé à la troisième conférence

Patrick Ben Soussan,   (le 29 mai ) « C’est quand qu’la parentalité positive va vraiment mettre des paillettes dans ma vie ? »

Ils vous expliquaient, avec un grand sourire ocytociné, comment éduquer ses enfants ( et ceux des autres) sans crier, sans s’énerver, sans punir, sans séduction, sans chantage, sans sucre, sans soda, sans injonctions, sans écrans… mais dans l’amour, la bienveillance, le dialogue, l’aconflictualité, la zen attitude quoi !
Ils vous vendaient la parentalité comme un conte de fées, un petit coup de neurosciences pour faire savant et up-to-date, un zeste d’hormones pour rappeler notre socle biologique, des recettes vieilles comme le monde remises au goût du jour, ça avait de la gueule, ça donnait trop envie d’y croire, surtout quand on vous assurez que « ça marche ».
Alors, vous avez essayé. Normal, le métier de parent, c’est pas gagné ! Le confinement, ça a été l’occasion obligée pour se rêver positive vibration et feel good parenting à tous les étages… Mais voilà que, après 55 jours et plus cloîtrés en famille, vous en revenez : non mais allo quoi, la crèche ou l’école n’ouvre que 2 jours dans la semaine… ! A l’heure du déconfinement, avouez-le, vous n’en pouvez plus, vous n’y croyez plus. Vous avez même parfois l’impression d’avoir mal fait, d’avoir mal compris et d’être du coup de bien mauvais parents, encore plus culpabilisés.
La parentalité bienveillante, qui vous vendez du rêve, sur le modèle de la pub « Avec Carrefour, je positive », avait juste oublié de vous rappeler combien c’est normal, fondamentalement, d’être quelquefois débordé, de vaciller, d’en avoir sa claque, quand on est parent. Etre parent, c’est tout compte fait vraiment un job épuisant, souvent déroutant.

*Pédopsychiatre, responsable du département de psychologie clinique, à l’institut Paoli-Calmettes, Marseille, il dirige le collège de la revue Spirale et
la collection « 1001 BB » chez érès. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont « De l’art d’élever des enfants (im)parfaits » (érès, 2018) et « Comment survivre à ses enfants ? » (érès, 2019).

Sylviane Giampino  (vendredi 5 juin)

Le rapport Giampino indique que les « sphères du développement du petit enfant, physique, cognitif, affectif, social, émotionnel sont inséparables. Chaque sphère de son développement interagit sur les autres selon une dynamique en spirale entre affectivité et acquisitions, entre éducation et soin, entre corps et cognition, entre socialité et construction du soi. Pour lui, tout est langage, corps, jeu, expérience.
C’est pourquoi « l ’un des trois principes d’approche globale de l’accueil  est que le développement de l’enfant avant 3 ans ne peut s’envisager sous le seul registre de la santé ni même de l’éducatif, tout au plus peut-on parler de prime éducation. »

Devons-nous oublier les 10 points de Charte Nationale Pour l’Accueil de l ’Enfant en accueillant l es parents sur le pas de la porte après un confinement de 2 mois et en minutant les transmissions?…en réservant l ’accueil selon la situation de
l’enfant ou celle de sa famille pour limiter les groupes à 10 enfants?…en suspendant les interventions extérieures nécessaires à l ’ouverture au monde par la richesse des échanges interculturels?……en limitant les doudous qui viennent
de la maison ?..

C’est toutes ces questions que nous aborderont avec Sylviane Giampino, quelques semaines après la réouverture des lieux d’accueil.

*Psychologue, psychanalyste (Paris), présidente d’honneur de l’association nationale des psychologues pour la petite enfance (A.NA.PSY.p.e), présidente du Haut Conseil de la Famille, de l’Enfance et de l’Age (HCFEA). Elle est l’auteure de nombreux ouvrages dont Refonder l’accueil des jeunes enfants (érès, 1001BB, 2017) et Pourquoi les pères travaillent-ils tant ?  (Albin Michel, 2019). Elle a livré, dans son rapport 2016 sur « le développement du jeune enfant, les modes d’accueil et la formation des professionnels », un répertoire inédit de préconisations argumentées autour duquel recentrer le travail d’accueil, tant collectif qu’individuel, des tout-petits.

Le lien vers le site du HCFEA  Conseil de l’enfance : Rapport « Piloter la qualité affective, éducative et sociale de l’accueil du jeune enfant » 

Nicolas Gaillard  (vendredi 23 octobre):

Et si on parlait dynamique participative ! La crise sanitaire a mis sous pression le fonctionnement de nos associations :  

Les parents bénévoles et les professionnels de nos collectifs ont dû jongler entre activité partielle, télétravail, enfants à la maison, fermeture, ré – ouverture des structures.
Nous avons tenté de nous organiser afin de pouvoir consulter, piloter et prendre des décisions, très souvent dans l’urgence. Dans ce contexte de crise sanitaire, (mais comme dans tout contexte de crise) les organisations ont eu tendance à resserrer leur gouvernance afin de faire preuve d’agilité et de souplesse.
À l’issue de cette période particulièrement déstabilisante pour la coopération parents professionnels dans nos associations, il est aussi temps de (re)penser la participation et la place de chacun.
Comment retrouver une dynamique associative ?
Comment instaurer un fonctionnement positif, porteur, entre salariés et bénévoles ?

Comment inciter les bénévoles à s’investir dans l’association ?
Pour nous aider à y voir plus clair, Nicolas Gaillard, intervenant à l’Institut de recherche territoire démocratique nous à parlé des enjeux de la participation dans un collectif associatif, de dynamique participative, ce qui la favorise ou l’entrave, des méthodes et outils pour améliorer le fonctionnement, dans une démarche d’éducation populaire, tout cela dans le contexte actuel et en répondant à vos questions.

Le schéma de l’échelle de la participation et pour aller plus loin